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Le corps est un messager

Comment les symptômes physiques manifestent parfois une souffrance intérieure ?

Une part de moi cherche à me dire quelque chose.

Je choisis de l'écouter.

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Dessin Jean-Baptiste Legros

Voici quelques extraits du livre "La pratique psychogestionnelle"que j'ai publié en 2014. Vous pouvez le retrouver en intégralité en version numérique sur Amazon.

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Une femme atteinte de psoriasis :

Il y a quelques années, j’ai reçu pour un accompagnement, une femme atteinte de psoriasis sur presque tout le corps. Elle était envoyée par son médecin. Au cours de l’anamnèse, je lui demandai depuis quand elle avait ce psoriasis. Elle me dit que ce symptôme avait commencé peu de temps après qu’elle eut été témoin d’un accident. Elle était au volant, quand elle a vu une voiture quitter la route. Elle se précipita pour porter secours. Il y avait là un jeune homme de dix-huit ans et… il est mort dans ses bras !

Elle pleurait beaucoup en racontant l’événement. Je lui demandai si ce décès brutal lui en rappelait un autre. Elle me regarda un instant comme si le temps s’était arrêté. Elle était figée, le regard comme tourné vers l’intérieur… après un silence elle dit « Quand j’étais petite, ma sœur de cinq ans s’est faite écraser par une voiture en traversant la rue »… Ce fut une séance éprouvante pour elle, avec beaucoup de pleurs. Nous avons travaillé sur le deuil de cette petite sœur.

Elle m’a raconté, trois semaines après cette séance, que lorsqu’elle a repris le volant pour rentrer chez elle, elle trouvait que ses phares éclairaient mieux. Arrivée chez elle, les couleurs de sa cuisine lui semblaient plus vives…La vie avait repris ses couleurs. Le psoriasis a commencé à disparaître le lendemain.

Notre cerveau croyant bien faire pour notre survie, agit parfois comme un programmateur :

Une de mes étudiantes m’a raconté une anecdote très intéressante : à vingt ans, elle était devenue brusquement allergique au cyprès. En faisant une recherche, elle avait appris par sa mère que celle-ci lorsqu’elle était enceinte d’elle, était tombée sous les cyprès. Ainsi dans le ventre maternel, cette étudiante avait enregistré le cyprès comme dangereux (mémoire fœtale). Son cerveau avait associé les deux. Mais pourquoi n’était-elle pas allergique depuis l’enfance ? Parce que sa mère avait fait cette chute à vingt ans ! Dès qu’elle eut l’information, elle ne fut plus allergique ! La guérison fut immédiate.

Image de le Sixième Rêve
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J’ai rencontrée en cours une étudiante qui souffrait de pubalgie depuis trois ans. A cause des souffrances qu’elle endurait, elle avait dû arrêter de faire du sport. Elle était très malheureuse de se sentir ainsi immobilisée alors qu’elle avait envie de se dépenser. En recherchant les causes, nous n’avions trouvé aucun événement pouvant expliquer cette inflammation. En regardant son dessin, je remarquai qu’elle avait représenté sa guérison au verso de la feuille. Comme si entre les deux il y avait un espace, une rupture, au point que je lui dis, en tournant la page pour lui montrer la représentation de sa guérison, « ça, c’est une autre histoire ».

Je lui demandai, si ces mots évoquaient quelque chose pour elle ou lui rappelaient une situation. Elle dit : « ma mère s’est trouvée immobilisée, contrainte de rester couchée…. quand elle était enceinte de moi pour pouvoir me garder, parce qu’elle avait perdu du sang. C’était une femme très active comme moi et cela a été très pénible pour elle. ». Je lui demandai quel âge avait sa mère quand elle l’attendait… elle répondit 27 ans. Au moment où elle dit son âge, son corps se mit à vivre un vrai bouleversement. Ce fut tellement fort que toute la classe l’a senti. Comment ce ressenti a-t-il pu se partager avec tous ceux qui étaient présents ce jour-là ? Cela fait partie du mystère de la vie. Nos inconscients communiquent entre eux ! Son corps répondit et à cet instant nous avons tous su, et elle en premier, que sa pubalgie était terminée. Ce qui la gênait ne lui appartenait pas, c’était effectivement « une autre histoire », celle de sa mère. Une semaine après, l’ostéopathe lui dit qu’il ne reconnaissait pas son corps, que cela circulait bien et qu’elle pouvait reprendre le sport. Ce qu’elle fit.

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